Cire, acier, céramique. 2021
“Solstice” se présente comme un monolithe de cire qui se consume tout au long de l’exposition à la manière d’un cierge monumental jusqu’à épuisement de mental la matière première et au complet dévoilement d’une structure en acier sous-jacente. Entre le monument commémoratif, le sanctuaire magique et le temple religieux, l’oeuvre apparaît comme une architecture sacrée, figurant la fragilité de la vie terrestre et l’inéluctabilité de la mort.
Née en 1992 à Clamart.
Dans son travail, Juliette Minchin explore principalement les concepts liés à la disparition et à la transformation (plasticité, métamorphose, croissance, dissolution, destruction, déliquescence, dégénérescence…). Marqueur du temps qui passe, chacune de ses oeuvres se déploie comme une séquence temporelle autonome. Elles sont le plus souvent déclinées en série, présentées sous différents états, jouant alors sur une ambiguïté
essentielle : naissance de la matière ou mort de la forme.