Jeux de plage gonflables, néon flexible LED, plante artificielle, socle en bois.
2020
Laurent Perbos utilise comme matière première les objets issus de la grande industrie, notamment ceux appartenant à l’uniment l’univers du loisir, et produit des vers assemblages de formes qui vont
véhiculer leur propre histoire. Dans “Miami”, il revisite l’idée d’exotisme à travers cette image de carte postale un peu kitsch. L’oeuvre constitue cependant une critique de la société de consommation, une sorte de monument élevé à sa gloire, séduisante certes, mais aussi écoeurante.
Plâtre, résine polyuréthane, pompe immergée, colorant, alimentation 220 V.
2013
L’artiste tente d’instiller une émotion de vie à une sculpture antique, figée dans le marbre depuis des siècles. Cette question des “humeurs”, riche de sens, renvoie à une étymologie double : l’une est liée aux fluides corporels, l’autre à l’état régissant les émotions et les affects. Cette tentative insuffle alors à la statue des humeurs, au sens spirituel et psychique du terme.
Ne en 1971 à Bordeaux
Laurent Perbos utilise majoritairement les matériaux issus de l’industrie du loisir (sport, bricolage, décoration) pour créer des visions poétiques, relectures contemporaines d’émotions séculaires dont il considère qu’elles sont le fondement du désir de représentation. Ainsi la peur, la colère, l’émerveillement ou le rire se déploient dans des arrangements de matières artificielles aux couleurs saturées, fortement narratifs.